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SPIE va équiper le métro lyonnais en caméras de vidéosurveillance

Publié le : 12/06/2018 15:50:28

SPIE va équiper le métro lyonnais en caméras de vidéosurveillance

Spie Sud-Est annonce la signature d'un nouveau contrat avec le Syndicat Mixte des Transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise (Sytral) portant sur le déploiement du dispositif complet de vidéosurveillance des rames circulant sur la ligne D du métro lyonnais. Ce contrat signé par Spie Sud-Est, mandataire d'un groupement solidaire avec Roiret Transport, prévoit le déploiement de 576 caméras dans l'ensemble des rames de la ligne D ainsi que du système de communication sol/bord permettant la transmission "en live" des images vers le PC Sécurité.

Cette opération prend place dans le cadre des évolutions système participant à l'amélioration du métro de Lyon tout en permettant de renforcer la sécurité des personnes et des biens.

Après une première phase d'études pendant laquelle l'implantation théorique des antennes au sol sera validée par des mesures de couverture radio, un pilote grandeur nature sera réalisé entre 4 stations de la ligne D. Après analyse des nombreux tests, les 12 km de la ligne D seront équipés en antennes ainsi qu'un premier lot de 20 rames (caméras et antennes de toit). Ces premiers travaux s'échelonneront entre le deuxième trimestre et le quatrième trimestre 2017. Les interventions se feront entre une heure et quatre heures du matin pendant l'interruption du service. Les 16 rames restantes seront, quant à elles, équipées au deuxième trimestre 2018.

Les points forts de la valeur

- Numéro deux en Europe des services multitechniques - de la conception à la maintenance des installations électriques, mécaniques et climatiques- avec 4 % du marché ;
- Groupe organisé en 4 segments opérationnels –la France pour 43 % des revenus, l'Europe du nord et de l'ouest pour 25 %, l'Allemagne et l'Europe de l'est pour 12 %  et le pétrole, gaz&nucléaire pour 15 % ;
- Marché fragmenté porté par l'externalisation des services d'où une croissance supérieure à celle du PIB européen ;
- Développement concentré sur 3 grandes activités : les services mécaniques et électriques pour 44 % des revenus, les services technologiques de communication et information pour 22 %, et la gestion technique des installations pour 34 % ;
- Visibilité assurée par la récurrence des activités de maintenance (80 % des revenus)  et risque industriel limité par la diversification des clients et le refus des grands contrats ponctuels ;
- Capacité à maintenir les marges malgré la baisse du chiffre d'affaires ;
- Dynamisme de la croissance externe, avec des cibles autour de 200 ME ;
- Situation financière saine, avec un taux de distribution de 40 %.

Les points faibles de la valeur

- Recul de l'investissement public en France et au Royaume-Uni ;
- Dans le pétrole/gaz, chute des commandes impactant la croissance du chiffre d'affaires global ;
- Risque de montée des salaires en Allemagne et au Royaume-Uni ;
- Impact négatif de la baisse de la livre sterling contre l'euro ;
- Cours à peine au-dessus du prix d'introduction en mai 2015.

Comment suivre la valeur

- Activité relativement encadrée par les réglementations européennes –sous-traitance, déchets électriques, marchés publiques ;
- Sensibilité aux commandes publiques qui contribuent à 14 % des revenus ;
- Poursuite de la stratégie d'augmentation des parts de marché en Europe et du redressement des affaires en France, aux Pays-Bas et en Allemagne ;
- Réalisation de l'objectif 2016 d'une hausse de 3 % de la production, hors pétrole et gaz, d'une croissance de l'EBITA et d'une « excellente cash conversion » ;
- Valeur non opéable, les fonds d'investissement Clayton, Ardian et la Caisse de Dépôts et placements du Québec détenant ensemble  33,6 % du capital, devant le management (10,5 %) et les salariés (4,7 %).

Biens d'équipement

Le marché français de l'équipement électrique devrait se redresser selon une étude de Xerfi. Il devrait progresser de 3% en 2017 puis de 3,5% en 2018, et dépasser les 6,4 milliards d'euros. Une partie de ce rebond provient de la reprise dans le neuf et des évolutions réglementaires dans l'environnement. La loi de transition énergétique prévoit le renouvellement d'une partie des équipements électriques en fonctionnement, notamment pour y intégrer des appareils de mesure et de contrôle de la consommation. La multiplication des usages numériques et l'extension du cloud impliquent le développement des centres de données et des équipements associés. Néanmoins, pour résister à la concurrence asiatique les acteurs historiques devront s'allier à de jeunes entreprises dynamiques.

Source: http://www.capital.fr/bourse/actualites/spie-va-equiper-le-metro-lyonnais-en-cameras-de-videosurveillance-1194620

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